GAGNER POUR CONTINUER D'ESPERER, telle était la mission des cannois en terre nordiste.
Dans un magnifique stade de l'Epopée, les azuréens et notamment leur capitaine AYASSE rentrent bien dans le match en pressant assez haut et en bloquant toute offensive des calaisiens, qui visiblement jouent avec la peur au ventre. Très remuant devant, FOURET est plusieurs fois à deux doigts de partir seul au but derrière les défenseurs jaunes et rouges. Mais l'assistant l'a souvent signalé hors jeu.
Finalement, en ce tout début de match, même s'ils sont dominés dans l'entre jeu, ce sont les calaisiens qui se procurent les meilleures occasions avec plusieurs coups francs directs pour des fautes sifflées contre ZAROUR, toujours aussi généreux, parfois trop, dans les duels. Coups francs bien tirés mais facilement captés par HIAUMET.
Ensuite la domination cannoise commence à se faire plus précise. Les longues touches tendues de M'BOW sèment la panique dans la surface de réparation. Les corners et autres centres commencent à trouver des têtes cannoises. Puis, lancé par CREHIN, FOURET voit son tir en face à face excentré repoussé par SCHILLE... dans les pieds de BALDE qui, de l'entrée de la surface, propulse la balle pour faire trembler les filets. 0-1 à la grande satisfaction des 4 Unitys présents.
L'addition aurait pu être plus salée juste avant la mi-temps lorsque BAUTHEAC crochette vers l'intérieur à la façon d'un HENRY et expédie la balle sur la transversale alors que le gardien était battu.
La seconde mi-temps aurait du être le moment pour les cannois de tuer le match mais il n'en est rien.
HADERBACHE, qui n'est jamais rentré dans le match, remplace numériquement FOURET, et VINCENT remplace CREHIN. Les deux entrants sont positionnés sur la droite alors que BALDE devient, de manière surprenante, attaquant de pointe.
Ce choix stratégique discutable désorganise les rouges et blancs et une période de panique commence alors, remettant totalement l'équipe calaisienne et son public dans le match.
HOGUET contre un dégagement tardif de HIAUMET, sur une passe en retrait, et n'a plus qu'à pousser le ballon dans le but vide, mais son tir trop assuré est détourné par MARIE bien revenu à la rescousse.
A peine le temps de se remettre de ses émotions que ROYE envoye une frappe monumentale de 30 mètres qui frappe le montant cannois. Le poteau, parait-il, tremble encore.
L'entrée de TSHIMBUMBU à la place de BALDE permet ensuite d'équilibrer quelque peu les débats.
Puis c'est dans les arrêts de jeu que la pression calaisienne se fait à nouveau sentir. Tel un match de coupe, le gardien adverse monte à l'abordage sur les coups de pied à répétition. D'ailleurs sur l'un deux, PAULLE contre de la main un tir calaisien, l'arbitre fait signe de jouer. Il s'agissait d'une protection. On a pourtant déjà vu des pénaltys sifflés pour moins que ça...
C'est enfin le coup de sifflet final. CALAIS méritait sûrement mieux.
On a aimé :
- la beauté de ce stade, une vraie merveille
- l'accueil des calaisiens. Ce n'est pas qu'une légende, y chon comme cha les gars de ch'nord
- la victoire, tant pis pour la manière
- la victoire de Gueugnon
- les discussions d'après match avec les joueurs et la présence sympathique de Jérémy BLAYAC
On n'a pas aimé :
- le fond de jeu, bien pauvre, souvent fait de longues balles balancées devant pour ces pauvres attaquants
- que l'équipe ne joue plus dès lors qu'elle mène au score
- l'état de la pelouse, notamment dans les surfaces de réparation. Beaucoup de trous et de bosses qui ont fait tourner en bourrique FOURET notamment
- l'arbitre en seconde période qui a sifflé des coups francs à tort et à travers