Notre cher Poulet a bien expliqué la situation. Simplement, j'ajouterai quelques précisions sur cette candidature gérée par des incompétents.
La candidature d'Annecy s'est axée principalement sur l'environnement et le développement durable. L'objectif étant d'obtenir un bilan carbone nul.
Mais, comment résumer sa candidature à un axe majeur et espérer remporter cette organisation en négligeant des points incontournables comme : les axes d'accès, l'hébergement...
Ce qui est à l'arrivée a conduit à une notation des plus faibles de la part du CIO : entre 4 et 7 sur 10. Tandis que dans le même temps, Munich et Pyongyang obtenaient des notes comprises entre 8 et 10 !
Un monde d'écart en somme entre ces candidatures.
Enfin, pour illustrer cette incompétence au sein de l'organisation d'Annecy 2018, le changement de dispositif suivant en est le parfait exemple :
le village olympique initialement prévu dans la plaine du Mont-Blanc pour le remonter à Chamonix. Ce changement dût à la dispersion des sites (10) qui faisait qu’ils étaient mal notés pour tout le reste : transport, hébergement, confort des athlètes…
Il aura fallu en 3 mois ce qui aurait nécessité deux ans de travail.
En résumé, cette candidature ne tient pas la route. Que reste t-il à Annecy pour sauver les meubles ?
Proposer ses voix lors de la lutte finale évidente entre Münich et Pyonggynang à cette dernière, afin de préparer le terrain à la future candidature Niçoise de 2022. Et de les obtenir en retour. En effet, car si les JO de 2018 se déroulent en Asie, ils pourront ensuite se dérouler en Europe.
Xav.